DU 2 AU 8 AOÛT 2020 | SAINT-LUC | ANNIVIERS
Claude Darbellay, baryton-basse et direction
Le baryton-basse suisse Claude Darbellay a étudié le chant et le piano aux conservatoires de Zurich et de Genève. Il s’est perfectionné ensuite avec Jane Mengedoht, Nicolaï Gedda, Hugues Cuénod, Jacques Mars et David Jones.
Pendant ses études, Michel Corboz le remarque et l’engage immédiatement. Il commence alors simultanément une carrière de théâtre, d’oratorio et de récital. La presse parle du « baryton séduisant », muni d’un « timbre magnifique et d’une ampleur imposante ». En 1992, Claude Darbellay reçoit le prix de l’Etat du Valais destiné à de jeunes artistes talentueux.
Il a chanté à l’Opéra Comique de Paris, aux théâtres de Montpellier, Avignon, Metz , Lausanne, Nice, Burgos, Genève, Naples et Nüremberg, interprétant entre autres les rôles de Filippo et Blansac (Rossini), Figaro (Paisiello), Escamillo (Bizet), Enée (Purcell) , Des Grieux (Massenet), Enrico (Haydn), Le Prince Igor (Borodine), Noé (Britten), Der Lehrer (Weill), Smirnow (Walton), Harapha (Haendel), Le Prince (Landowski), Ben (Minotti).
Il a d’autre part participé à la création d’opéras contemporains ; La Lune, le Maître Horloger et sa femme, de Tadeusz Kassati, Il canto della pelle, de Claudio Ambrosini, La Vie de Galilée, de Michael Jarrell. Et joué dans la comédie musicale Sweeny Todd lors de sa reprise en Suisse Romande.
En 2013 il a chanté avec beaucoup de bonheur au théâtre du Martolet le rôle de Papageno dans la Zauberflöte de W.A. Mozart .
Il a travaillé avec de nombreuses formations, notamment l’orchestre de Chambre de Lausanne, l’orchestre National d’Ile de France, la Philharmonie de Lorraine, l’orchestre Philharmonique de Montpellier, l’orchestre de Chambre de Genève, l’orchestre de la Suisse Romande, l’orchestre de la Radio Suisse-Italienne, the European Union Baroque orchestra et l’ensemble Elyma , sous la direction des chefs Luc Bagdassarian, Philippe Béran, Michel Corboz, Stefano Celeghin, Gabriel Garrido, Jacques Houtmann, Hervé Klopfenstein, Ton Koopmann, François Legée, Théo Loosli, Jean-François Monot, Marcello Panni, Pascal Rophé, Ernst Schelle, Franco Trinca, Benoît Willmann, etc. parcourant tout le répertoire d’oratorio, des Indes Galantes de Rameau à Golgotha de Frank Martin, en passant par les Passions de Bach, les messes de Mozart, Puccini, Beethoven, la 9ème symphonie, les Kindertotenlieder et les Knaben Wunderhorn de Mahler, les requiems de Mozart, Brahms, Fauré et Verdi (qu’il vient de chanter sous la baguette d’Hervé Klopfenstein à la cathédrale de Lausanne et au Victoria Hall de Genève).
Lors de ses différents récitals avec la pianiste Michèle Courvoisier, il a chanté Brahms, Beethoven, Schumann, Strauss, Schubert, Mahler, Eisler , Schönberg, Weill, Debussy, Fauré, Duparc, Hahn, etc. et a donné l’intégrale des cycles de Schubert et de Schumann.